Voici un petit lien qui vous montre le nouveau logo de l'OGC (Angleterre) sous toutes les coutures.
C'est assez impressionnant ce qu'on arrive à faire passer!
lundi 28 avril 2008
Logo OGC (Office of Gouvernment Commerce)
jeudi 17 avril 2008
dimanche 13 avril 2008
vendredi 11 avril 2008
Appel à tous les graphistes!
Je ne voulais pas trop prendre position dans le débat de Pékin aux Jeux Olympiques car c'est une question difficile, mais le reportage d'Envoyé spécial hier soir m'a convaincue que nous n'avons pas le droit de laisser passer certaines choses.
Pour résumer rapidement la situation, la traversée de la flamme à Paris a tourné au fiasco. Les manifestants tibétains barrant les routes et créant des incidents, la flamme n'a été portée que par 25 ou 30 sportifs au lieu de 80 et a fini son parcours dans un bus. Les manifestants tibétains criaient leur rage (intro très marquante d'une tibétaine effondrée car toute sa famille a été tuée par les chinois) mais ça les télévisions chinoises ne le montreront pas. Elles préfèreront montrer le petit étudiant chinois très fier que les jeux se passent dans son pays et qui dit "Regardez les tibétains comme ils sont violents. Ca montre bien que se sont eux qui ont commencé" alors qu'il prônait l'amitié entre les peuples chinois et tibétains il y a quelques heures…
Ce qui est très grave dans cet événement, c'est que le gouvernement chinois contrôlait la situation et donnait les ordres. Ils ont annulé le passage à l'Hôtel de ville, ils ont détourné le trajet de la flamme, les militaires chinois l'ont porté… Mais la chose la plus incroyable est arrivée à un reporter de France 2. Ce dernier se trouvait dans un camion réservé aux caméramans. Quelques temps après le départ de la flamme, ils se sont retrouvés bloqués par les manifestants tibétains. Bien sur, tous les reporters filmaient ce chaos. Tous sauf les reporters chinois. Le reporter de France 2 leur a donc demandé "Vous ne filmez pas?". En guise de réponse, des regards suspicieux et des messes-basses. Le reporter de France 2 a donc continué de filmer leurs réactions ce qui n'a pas eut l'air de leur plaire. Quelques minutes plus tard, un autre chinois est arrivé et lui a ordonné de descendre du camion sinon il allait appeler la police. "Vous n'avez pas le droit j'ai une autorisation" rétorqua le reporter. Un policier français est finalement intervenu pour le faire descendre de force sous l'ordre de ce chinois caméraman, militaire… on ne sait plus trop.
Nous ne vivons donc pas dans un pays libre en fait. On empêche un caméraman de France 2 de faire son métier parce qu'il était en train de filmer un confrère et que ce confrère était gêné! Normal me direz-vous, il était un plein acte de propagande : Il filtrait l'information comme il faut pour qu'en Chine, les gens croient que les Jeux ont été bien accueillis à Paris.
Je vous invite donc à regarder ce reportage sur le site d'Envoyé spécial mais surtout à agir. Nous sommes graphistes, servons nous de notre savoir faire. Protestons, faisons des affiches et collons les dans la rue…
En plus, ce sera un beau cadeau d'anniversaire pour les 40 ans de mai 68!
jeudi 10 avril 2008
Totalitarisme ou liberté?
Nous revenons d'une conférence au centre Pompidou ou a eu lieu la confrontation, que certains pourraient qualifier d'obscène, de Docteur Pêche, un graphiste précaire (comme il se définit lui-même), et Malte Martin, un graphiste moins précaire comme il ne se qualifie pas lui-même, mais le fait sentir.
Du côté du Docteur, on assiste à un exposer express sur 9 ans de bons et loyaux services pour le CDN d'Orléans (Centre Dramaturgique National ndlr), et de ce fait à une évolution considérable du style des affiches et de la maîtrise des images grâce à l'interaction commanditaire/graphiste.
Pour ma part, et cela n'engage que moi, j'ai trouvé l'évolution du travail impressionnante, et surtout de bon ton, les dernières saisons (pas la dernière, trop resserrées) étant à mon sens arrivées à un point de maturité intéressant. Rappelons que Docteur Pêche a commencé ce travail quasiment à l'école, et qu'il lui a donc servi de formation de terrain. En tout cas, ce qui est flagrant, c'est la sincérité avec laquelle le Docteur s'attelle à la tâche, en essayant de produire le mieux avec les contraintes qu'on lui impose : utilisation du photomontage, du dessin uniquement, restrictions diverses sur les couleurs. Le résultat : neuf saisons dont on pourrait croire que le graphiste a changé chaque année.
Du côté de Malte Martin on trouve un graphisme qui me touche certes plus, mais qui dans un sens me semble moins sincère quant à la nature des spectacles. Je suis pour ma part amateur d'une grande économie de moyen, et c'est sans doute pour ça que je trouve les images de l'Athénée ou de Malakoff très bien, mais le sujet semble malgré tout s'éloigner. A tel point que l'on en vient à se demander si le graphiste fait la promo des spectacles, ou s'il est là uniquement pour satisfaire son besoin de recherche. La phrase qui pour moi a fait mouche a été, je cite : "…je pense que je m'essouffle et que peut-être vous devriez travailler avec quelqu'un d'autre…", au sujet d'un conversation qu'il aurait eu avec le directeur de Malakoff (le théâtre pas la ville ;), une telle considération me semblant abérante dans la situation où nous nous trouvons Laurianne et moi. Il est flagrant ici que l'absence de contrainte finit par tuer l'auteur qui n'arrive plus à se renouveler. Trop grande liberté?
Éternel débat sur le graphisme dit "d'auteur", qui reste avant tout à mon sens un dialogue avec un public, et qui se doit donc d'une certaine "monstration", plutôt qu'une démonstration. L'un des thèmes abordés a été le glissement de communication depuis le discours sur le spectacle, vers un discours sur le lieu ou a lieu ce spectacle afin de le démarquer des autres. On en arriverait-on donc à une bataille d'image de marque entre théâtre? Une stratégie marketing à qui sera le plus alternatif dans sa communication.
Je m'interroge, les réactions sont les bienvenues. Ce débat s'élargit aisément au reste du graphisme que nous autres petits auteurs estimons comme étant digne d'intérêt.
lundi 7 avril 2008
Un graphiste à ne pas manquer…
Allez donc jeter un coup d'œil sur le site de Letman. Il fait exactement tout ce qu'on aime : jeu de typo, surimpression, expérimentation, travail à la main… Magnifique!
vendredi 4 avril 2008
Mœ dans étapes!
Eh oui ça y'est le étapes "Jeunes graphistes français" est paru et nous sommes dedans!
Si vous ne pouvez pas l'acheter, aller faire un tour sur le site d'étapes
Il y a beaucoup de liens sympas à aller voir!
Soutient aux graphistes
Suite au message d'Olivier Beining sur Viadeo, nous relayons cette information pour également apporter notre soutien à Inkboy et également pour essayer de valoriser un peu plus notre métier auprès de la population.
Wilogo : Censure et intimidation : Robin des bois, travaille pour le roi ...
Publié le 01/04/2008 par OlivierBeining
Dans notre métier, on rencontre souvent des pratiques douteuses.
On se console comme un peu après une mésaventure en se disant que c'est un cas isolé et qu'il ne faut pas généraliser.
Le cas d'un confrère face a la plateforme Wilogo est édifiant (toute l'histoire sur : http://www.mariejulien.com/
Pour résumé Wilogo est une "communauté" qui propose des prestations graphiques pour les entreprises.
L'idée de départ était de pouvoir proposer aux petites entreprises et aux associations un logo fait par des professionnels en toute connaissance de cause et a prix modique.
Le souci c'est que comme souvent, ça a dérapé.
L'aubaine étant trop belle, certaines sociétés, très connues et vraiment pas dans le besoin, ont opté pour cette solution.
Inkboy, parmis d'autres, a dénoncé cette pratique sur son blog, ce qui à mon sens est légitime pour un professionnel qui se respecte.
Seulement la liberté d'expression n'est une liberté que tant qu'elle reste politiquement correcte et qu'elle ne dérange personne.
Aujourd'hui Inkboy se voit menacé de poursuites judiciaires pour avoir relaté des informations vraies et légales mais qui font ombrage à l'action marketing de Wilogo (car c'est bien du marketing aujourd'hui).
En tant que graphiste, je suis indigné par de tels procédés d'intimidation, nous vivons encore dans un état de droit.
En plus de faire du tort a toute la profession en bradant notre métier, ils voudraient qu'en plus, ça se fasse dans le silence.
Je relaie donc ces informations pour apporter mon soutien à mon confrère que je respecte et que j'estime.
Robin des bois, travaille pour le roi ... mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a plus personne pour prendre la relève.
La lutte contre la censure est-elle soluble dans les intérêts personnels de Wilogo ?
Je me permet de poster ici car je crois à l'éthique du métier de graphiste et que je ne conçois pas mon rôle comme uniquement une vente d'idéogrammes colorisés.
Merci de relayer l'information le plus largement possible.