Et voilà, encore un appel d'offre raté. La réponse fut élégante et pleine de sympathie pour le travail mais trop c'est trop. Alors évidemment on devrait écouter les anciens qui parlent de boycott, mais quand on est jeunes, pleins d'espoir et de foi en son travail on essaye, parce que de toute manière on a rien à perdre… faux.
Finalement c'est le goût du travail qu'on y perd, l'envie de faire. On finit par par se dire que quoiqu'on fasse trop de facteurs entrent en jeu, et que le plus grand soin apporté sera démoli par des arguments imbéciles, ou par des préjugés indélogeables, ou encore parce que si on travaillait gratuitement ça serait normal puisque l'on aime notre travail.
Il s'agit là certainement d'un temps de R&D intéressant, mais qui s'il n'aboutit sur rien finit par être lassant. En un an 5 appels d'offre, autant de courses, beaucoup de maquettes, des dossiers nickels et peaufinés, des créations originales à chaque fois – et dieu sait si on aurait pu recyclé – mais non, rien n'y fait.
On est pas des râleurs mais on finit par se dire qu'il est bien difficile de faire sortir le travail que l'on aime hors de sa sphère d'amateurs, nos confrères et amis pour certains.
C'était tout, un coup de fatigue.
Demain ça ira mieux.
jeudi 19 juin 2008
et m…
Puzzle…
Nous avons réalisé une série de 9 cartes postales qu'on est en train de répartir un peu partout dans Paris. N'hésitez pas à partir à leur recherche dans les bar, les musées, les galeries…!
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